• « Angoisse 1 » Plus qu’une semaine

    Il n’y a pas encore eu de site Internet d’échanges pour cette variante conso. Dommage, ce sera pour la prochaine, avec un nom à la mesure et à la mode, par exemple A2A pour Anguish to Anguish (échange d’angoisses, en français, ça ne vend pas assez, même si c’est le machin du truc).

    Là, on n’a plus qu’une semaine pour le premier tour de circuit des Mollets d’Avenir, avec de moins en moins de coureurs flambants dans les allées.

    Ceux qui manquaient de nerf dès le départ se trainent maintenant à quatre pattes pour entrer en coma le plus loin possible. Effort presque inutile mais honorable. A défaut de participer à la recherche de bonnes combines pour nos lendemains qui déchantent assurés, ils auront fait rire ou pleurer. Cinq ans devant eux pour se requinquer…ou changer de planète.

    Le cavalier Béarnais semble se perdre à la suite d’un saut dans le vide de sa monture, à moins que ce ne soit la monture qui cavale seule et sans direction, à la suite d’un saut dans le vide de son cavalier. Vivement l’écurie qu’on retrouve sa paille et l’odeur bien de chez soi, plutôt que ce monde ingrat.

    Sur les allées 3 et 4 du circuit, deux poseurs de banderilles s’acharnent à fleurir le dos du taureau, sale bête qui souffle et bave et trouve toujours le moyen de les semer. L’une, mèches au vent, écume autant que l’auroch, pleurant les nippes qu’on lui a piqué à son corps défendant, pendant l’épreuve. L’autre, les yeux rivés sur la pancarte de la saison 2017, crie -c’est une habitude- et promet, qu’après cette première course pour la mise en jambes, les ceux qui rigolent ne perdent rien pour attendre la prochaine, où on verra ce que l’on verra.

    Sur les allées 1 et 2, ou 2 et 1, qui font des lacis avant de reprendre leur parallélisme après le tournant, les deux course-en-tête de l’étape se donnent des furieux coups de coudes en criant : moi devant, moi devant et alternant dans l’approche.

    Le bleu se détache avec ce cri de guerre façon Hakka : « après moi le déluge »

    Le rose redouble d’efforts tout en ayant l’air de rien, sourcils froncés, sans un mot enroué plus fort qu’un autre pour économiser l’énergie

    Le bleu, pantelant, à nouveau quelque peu grillé, pâlit, répète son Hakka : « j’ai dit : après moi le déluge » puis de sa voix rageuse : Où va-t-il, l’autre ! Cet idiot de Noé va me fou… tout par terre ! Case-toi, pauvre c… !

    Vivement dimanche, parce que ensuite, après le petit podium du 22, il reste la dernière manche et, même s’il semble que…les jeux ne sont pas encore faits, il faut encore du souffle !

     

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :